LECTULIS
Chaque marée qui monte est un soufe vital,
Chaque ressac qui gronde est un hymne à l’étoile.
Leurs abysses infnis abritent les mystères,
Des vies qui illuminent leur silence éphémère.
La Terre en soufrance
Mais la Terre, ma planète, soufre de nos excès,
Sous le poids des machines, elle ploie, elle s’inquiète.
Les forêts qu’on dévore, les sols qu’on éventre,
Ses pleurs sourds résonnent, et le monde se concentre.
Les glaciers, témoins froids des âges révolus,
Fondent dans le silence, leurs pleurs restent perdus.
La chaleur qui l’enlace n’est pas celle du cœur,
Mais l’étreinte fatale d’une humaine torpeur.
La résilience des saisons
Pourtant, la Terre persiste, elle lutte, elle respire,
Ofrant à chaque instant la chance de s’unir.
Le printemps qui renaît sur les champs malmenés
Chuchote à l’humanité qu’il n’est pas trop tardé.
L’été ofre sa famme aux récoltes du vent,
Quand l’automne dépose ses feuilles en ofrande.
Et l’hiver, sous sa neige, cache l’espoir latent
Que demain se relèvera une Terre plus grande.