UN POÈME SUR LA TERRE, MA PLANÈTE
Le Vent
Comme un frisson fripon
Qui vous parcourt l’échine,
Coquin et polisson,
Le vent passe en sourdine.
Dans un soufflé glacé,
Il vient nous faire la bise,
Courant d’air embusqué
À l’affût d’une sottise.
Il se joue des moulins,
Cerfs-volants et girouettes,
Des vagues fend la crête,
Disperse les embruns.
Selon sa direction,
Il a bien des surnoms :
Harmattan, aquilon,
Sirocco ou mousson ;
Foehn, il fait son effet.
Zéphyr ou bien Euros,
Borée ou bien Notos,
Tous frères cardinaux,
Sont ses alter ego.